Où se situera le siège social de l’entreprise que l’on s’apprête à créer ? La question est importante et intervient lors de la phase d’immatriculation ; soit une des dernières avant la création. Certains documents sont demandés pour cela. Attardons-nous sur eux et sur les différents endroits où il est possible d’effectuer cette domiciliation.
Domicilier son adresse : quels justificatifs fournir ?
Le créateur doit en premier lieu justifier de son identité. Selon la nature de l’activité et le fait qu’il s’agisse d’une personne morale ou physique, on peut se voir demander simplement une pièce d’identité en cours de validité (CNI ou passeport) ou bien un Kbis.
Le fait d’être propriétaire d’un local professionnel dans lequel on souhaite installer son activité et recevoir son courrier ou encore celui de souhaiter mettre son adresse personnelle lors de l’immatriculation comme étant le siège social de sa future structure incitera l’organisme à demander un justificatif de domicile datant de moins de 3 mois. Cela peut être un contrat de bail.
Les locataires peuvent, s’ils le souhaitent et si cela est possible en termes de domiciliation (voir le contrat de bail), donner une quittance de loyer. Une facture de téléphonie mobile n’est pas acceptée.
Autre pièce justificative : le RIB est un élément à transmettre lors de l’immatriculation pour domicilier son entreprise.
Selon la situation du demandeur, différentes attestations peuvent être demandées (celle du propriétaire lors d’une location, une attestation d’hébergement si on vit chez un tiers etc…).
Si on opte pour une autre solution (voir ci-après) il faudra également joindre son contrat de domiciliation qui aura été conclu entre le futur chef d’entreprise et l’entité choisie. Voici ce qu’il faut retenir sur ce sujet méconnu.
Où peut-on domicilier son entreprise ?
Quand on a un projet en tête, l’idée de la domiciliation peut inquiéter, notamment si on ne peut pas ou si l’on n’a pas besoin d’un local. Quelle adresse peut-on alors indiquer ?
Comme nous l’avons vu plus haut, il est tout à fait possible de mentionner sa propre adresse. C’est elle qui apparaitra sur les courriers importants et c’est à elle que l’on associera l’image de l’entreprise.
C’est peut-être là que cela peut se révéler embêtant, car tout le monde n’est pas forcément fier de la réputation de sa ville ou de comment elle est perçue par le monde extérieur.
Cela sera notamment le cas pour certains quartiers de grandes villes. Or, partir avec une première mauvaise impression peut avoir des conséquences sur la confiance des clients et, avant cela, sur les établissements bancaires que l’on peut parfois solliciter pour obtenir des prêts professionnels.
Un créateur peut aussi, même s’il n’a pas de problème particulier avec son adresse, penser qu’il serait idiot de donner une adresse de location qu’il est susceptible de quitter, de donner celle de ses parents ce qui pourrait nuire à sa réputation de professionnalisme et de sérieux ou encore qu’il n’a pas envie que ses fournisseurs sachent où il réside.
Si les entreprises de domiciliation existent, elles sont en train d’être éclipsées par les centres d’affaires. Non pas parce qu’elles ne répondent pas bien à ce service en particulier, mais parce que leur offre est relativement restreinte et ne correspond pas à tous les besoins.
Les centres d’affaires, avec la location au mois de bureaux équipés, de salle de formation ou de réunion, leurs espaces de coworking, leurs places de parking ont tout pour séduire les entrepreneurs, et ce qu’ils s’agissent de dirigeants de TPE, de freelances ou encore d’industriels.
Chaque structure, à un moment de sa vie, peut avoir besoin de manière ponctuelle de l’un ou l’autre de ces services, sans souhaiter donc s’engager sur du long terme, ce qui s’avère plus coûteux. Les centres d’affaires répondent vraiment aux besoins des entreprises d’aujourd’hui, au-delà de la domiciliation.
